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 Andrew Johnson

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Andrew Johnson
/ Everything is too much \
Andrew Johnson


Masculin Nombre de messages : 27
Age : 35
Surnom : None. Do not Call him Andy
Humeur : Neutre.
Dans les poches : Un bouquin. Des clés. Son portable.
Date d'inscription : 18/03/2007

Andrew Johnson Empty
MessageSujet: Andrew Johnson   Andrew Johnson EmptyLun 19 Mar - 1:53




  • Nom, Prénom: Andrew Johnson. C’est tout

  • Age, Date de Naissance: 19 ans, né le 7 juillet

  • Sexe: Masculin


  • Origine géographique, sociale: Californien, sa famille n’a jamais été dans le besoin, loin de là.


  • Caractère:
    Modération:
    Modération nom commun - féminin ; singulier
    1. retenue dans le comportement (soutenu)
    2. mesure et retenue dans la consommation (de nourriture ou d'alcool)
    3. ralentissement de la progression de (quelque chose)


    Bon, alors. Andrew n’aime pas les surnoms. Donc ne songez pas à l’appeler Andy, même si ça fait référence au célèbre Warhol, artiste contemporain qu’il déteste. Trop d’eccès. Il ne vous le dira pas, n’étant pas de nature à s’imposer, mais ne pourra sans doute pas retenir une petite grimace agacée si il avisait à quiconque de le nommer de la sorte.

    De nature réservée, il ne se fera jamais remarquer, et ne parlera la plupart du temps que si on lui adresse la parole, bien que parfois il lui arrive de commencer des conversations. Il s’avère être un garçon intelligent, qui, la plupart du temps, fera proprement son travail, sans pour autant s’y acharner, ni se fatiguer à pousser les choses un peu plus loin.

    Il passera plutôt inaperçu, et si il lui arrive de se plaindre, il ne le fera jamais trop fort. Pour les bagarres, pareil, même si, de manière générale, Andrew est de nature paisible, et qu’il préfère rester assez au pied d’un arbre et lire, plutôt que de provoquer les ennuis.

    Mais n’allez pas croire qu’il n’est pas social, au contraire, il aurait plutôt tendance à connaître assez de personnes pour remplir une classe, en très peu de temps. Mais ne sera véritablement ami avec aucun, gardant toujours une certaine distance, et un juste milieu dans ses relations. En amour, pareil, le jeune homme étant peu bavard, il ne s’en vantera de toutes façons pas, mais on ne peux pas lui attribuer le fait d’avoir déjà eu une véritable relation avec une fille, il y mettra de toutes manières toujours fin au bout d’un certain temps, sa phrase préférée dans ce genre de situation étant « Je pense mieux qu’on en finisse maintenant, tant qu’on a encore une relation saine et équilibrée, je sais que tu le pense aussi ». Le fait étant que la jeune fille en question à des chances de ne pas le « penser aussi » lui échappe.

    Sinon… C’est très dur de décrire le caractère d’une personne, vous savez? Andrew aime certaines choses, il est vrai, comme la lecture, et le sport, en particulier la natation, qu’il pratique avec plaisir, faisant même parfois des compétitions bien qu’il se fiche de gagner ou non. Mais il ne pousse jamais dans l’excès, privilégiant ce qui est bon pour la santé. Par exemple? Les fêtes. Le jeune homme est souvent présent aux fêtes, mais il se limite à une bière tout au plus, trop boire n’a jamais été son truc, et il préfère plutôt… Observer. Les orgies, ça n’est pas son truc non plus. Orgie de nourriture, s’entend. Le reste, ça dépend. D’ailleurs, il n’a jamais été du genre gourmand. Au contraire. Il préfère garder un tonus musculaire suffisant. Ou pas. De toutes manières, il n’a pas besoin de manger beaucoup pour être en bonne santé. C’est ce qu’il croit, surtout depuis qu’il est entré à Riverside.


  • Physique: Andrew est très grand. Dans les 1,93m environ. Il aurait du se tourner vers le basket, mais il a préféré la natation. Sa taille, contrairement à ce qu’on aurait pu penser, ne le désaventage pas dans ce sport de course, au contraire. D’ailleurs, il se fiche un peu de sa taille, comme du reste. Son visage? C’est celui d’un enfant, ou presque. On pourrait presque y déceler une lueur amusée, lorsqu’il n’est pas plongé dans la contemplation du lointain, ou dans un livre.
    Le jeune homme sourit beaucoup, peut-être même un peu trop, selon certains. Enfin, c’est simple, lorsqu’il n’a rien à dire, il sourit, dans une conversation. Sourire géné, ou amusé. Pas de rire, ou très rarement, et jamais aux éclats. D’ailleurs, il a de très jolies dents, blanches parfaitement alignées, et dont les incisives sont légèrement plus longues que les autres, ce qui ajoute à son coté enfantin.
    Un visage ovale, des yeux et des cheveux bruns, et une coupe de type « surfeur » ajoute au portrait. On pourrait dire aussi qu’il a de très longues jambes, mais ça serait un détail superflu, étant donné sa taille.


  • Style Vestimentaire: Il se fringue.. Comme tout le monde, ou presque. Rien de superflu, rien de très… Stylé, rien qui appartienne à un groupe ou l’autre. Chemises noires, pulls gris, jeans, baskets… Que dire… Ses cheveux sont toujours bien coiffés. Ses vêtements n’ont pas une tache. Maniaque? Mais non, voyons, mais disons que c’est inné. Même dans son sac de cours, il y a un ordre qui ferait flipper n’importe quel bordélique.
    Donc, les chemises d’Andrew sont toujours bien repassées, même si, parfois, il lui arrive de mettre des tee-shirt. Sisi. Il n’essaie pas de suivre la mode, il n’achete de nouveau vêtements que lorsque les anciens sont trop courts, ou usés. Stop.


  • Histoire:

    On raconte qu’il y a quinze ans de cela, une femme aurait sauté d’un pont. Elle n’était pas vieille, et plutôt belle. Très belle-même. C’était une grande femme aux cheveux blonds et brillants, au teint d’albâtre, au lèvres rouges comme le sang, qui charmait quiconque la voyait avec sa grâce naturelle, ses yeux verts envoûtants et son sourire de déesse. Elle aimait la musique, les fleurs, et le jardinage en général. Elle était mariée, avait un fils qu’elle trouvait merveilleux. Alors pourquoi? On ne saurait le dire…


    « Tu veux que je te dise, moi, pourquoi elle est morte, ta mère? C’est parce qu’elle ne t’aimait pas. T’entend? Dès qu’elle t’a vue, elle a su que ça ne collerait pas. T’entends? »

    « Nan, tu mens! C’est pas ma faute, elle m’aimait! »

    « Que dalle, qu’elle t’aimait… Tout ce qu’elle aimait, c’était le fric! Va me chercher cette bouteille »
    C’est un dialogue parmi tant d’autre. Original? Peut-être pas. Sordide? Sans doute, comme l’est cette maison aux murs sombres, à l’état presque délabré depuis que de fines mains de femme ne sont plus là pour en prendre soin. Des mains qui savaient coudre, qui savaient faire de délicieux gâteaux au chocolat. Des mains qui tenaient le livre de contes tant adoré, qui savaient caresser, et qui savaient guérir, lorsqu’il avait un bobo.

    Mais les mains ont disparues. Le visage aussi. Tout ce qu’il reste, ce sont ces napperons, même l’odeur des gâteaux à disparue. Tu veux savoir ce qu’il reste d’elle? Rien, uniquement des souvenirs, vagues, qui flottent autour de lui, glauques, sombres, allumant parfois une lueur d’espoir dans un regard qui peut-être triste, vide, lorsque ces souvenirs lui sautent dans la tête.

    « Tu sais quoi? Puisque Maman n’est plus là pour me faire à manger, je ne mangerais plus! J’attend qu’elle revienne. Si je mange plus, elle reviendra, hein? »

    On avait eu beau lui expliquer, à ce petit garçon, que même si il ne mangeait pas, sa maman n’allait pas revenir, mais il était têtu. C’était encore du temps ou il n’était pas résigné. De la résignation. Cette fatalité qui vous envahissait, lorsque vous saviez que tout était perdu.

    « Va me chercher cette bouteille »

    Le père, Carlton Johnson, s’était mis à boire. On ne buvait pas pour rien. Mais lorsqu’on avait perdu la seule femme qui allumait cette petite étincelle au creux de votre estomac, qui vous faisait sentir comme unique, et qui attirait votre attention sur autre chose que sur des domaines tenant de la physique cantique… Celle qui parvenait à voir que, derrière vos petites lunettes d’écailles, il n’y avait pas qu’un « intello », mais un homme dont le cœur ne battait que dans l’attente d’une rencontre pareille…
    Et elle s’était suicidée, sans que personne ne sache pourquoi. C’était ça, le plus douloureux, le fait que personne ne connaisse la raison de sa mort. Sans doute n’était-elle pas si heureuse qu’elle le prétendait. Sans doute ne les aimait-elle plus assez… Et ce petit garçon qui grandissait, têtu, et qui passait des heures à attendre sur le porche de leur entrée que sa maman revienne… Refusant de dîner…


    Et ce petit garçon, répondait au nom d’Andrew. La vraie raison, celle qui expliquait qu’il n’aime pas le surnom Andy, c’était parce qu’il estimait que seule sa mère avait le droit de le nommer ainsi. Bien sur qu’il se fichait totalement d’Andy Warhol, au contraire, si on l’avait prénommé ainsi, c’était en référence à l’artiste. Que sa mère adorait. Andrew avait fini par se remettre à manger, bien évidemment. Mais jamais comme avant. Son appétit de petit garçon, celui qui allait de paire avec une insouciance d’enfant, celui là avait bel et bien disparu. Manger, oui, mais pour se nourrir. Une nécessité. Ce qu’il attendait, ce qu’il attendrait toujours, c’était que sa mère revienne, et qu’elle lui fasse un de ses merveilleux gâteaux. Là, seulement, il se remettrait à manger avec plaisir.
    Et les années passèrent. Et le sujet devint tabou. Mais personne n’oublia, ni le père, ni le fils. D’ailleurs, le premier cessa de boire. Il avait tenté de noyer sa tristesse. Mais elle flottait toujours dans son ventre.


    « A ton age, j’étais beaucoup plus travailleur que ça. Un B, encore, tu te fiches de moi? »

    « Il vaut mieux être un bon troisième qu’un mauvais premier, papa, c’est ce que tu m’as toujours dit »

    « C’est ce que TU m’as toujours dit! Tu ne fais jamais beaucoup d‘effort, Andrew, c‘est pas avec ça que tu vas avoir ton diplôme!»

    « Papa, je suis un génie, tu le sais bien »

    Et le père, la plupart du temps, quittait le logis, et allait dans son labo. Parce qu’il était physicien, quelque chose du genre. Parfois, il ne le quittait pas depuis des jours. C’était à penser qu’il cherchait la solution miracle de la résurection. Mieux valait ne pas savoir.
    Andrew n’avait pas le temps de s’inquiéter, c’était un garçon très actif. Il l’est toujours, d’ailleurs. Après les cours, entraînement de natation. Puis, la plus part du temps, il sortait, avec des potes, ou sa copine du moment. Ensuite, il rentrait chez lui, et s’occupait du repas. Du ménage. Il n’est pas maniaque. Mais…

    Mais en grandissant, il s’était dit qu’il fallait que la maison retrouve son air d’antant. Elle ne serait jamais aussi joyeuse qu’avant. Il n’y avait plus une photo de Rachel Johnson, son père les avait toutes enlevée, il y avait quelques années. Il ne pouvait plus supporter de voir son visage, souriant. Et ne pouvait plus supporter qu’elle les ait abandonné, lui et son fils. Retrouver une vie normale. Pour le petit. Il ne pouvait pas continuer. Quand cela s’était-il passé?

    « Ca va faire un an que maman est partie, papa, tu penses qu’elle va revenir bientôt? » Le petit Andrew était devant le fauteuil de son père, qui comatait devant une photo de sa femme, posée devant lui, sur la table basse. Bien sur, il avait bu. Il ne faisait plus que ça, depuis près d’un an. Il avait tout abandonné. Tout laissé tombé, y compris ton fils. « Va me chercher une bouteille », c’était la seule chose qu’il était capable de dire. Pas de « je t’aime », pas de sourire. Son fils était totalement délaissé. Et il ne se plaignait pas. Au début, la grand-mère paternelle d’Andrew était venue les aider. Elle faisait le menage, la cuisine, et obligeait le petit à manger, tandis que le père était toujours devant sa fichue photo. Ces souvenirs qui lui faisaient dire des choses si méchantes à son fils. Il vivait dans le passé, et en oubliait son présent.
    Andrew maigrissait. Evidemment, il mangeait de moins en moins. Il n’avait personne pour l’y obliger. Un an. Et il était là. Sans rien faire. Noyé dans sa propre tristesse.
    « Papa… Je me sens pas bien… » L’enfant tentait toujours de faire des efforts, pour lui faire plaisir. Alors que lui s’en fichait. Ce qu’il voulait, c’était sa Rachel. Qu’on la lui rende. « Va donc t’allonger » Déjà, l’enfant prenait des responsabilités. Il était petit, pour son age, mais s’activait dans la maison, et dans le jardin, faisant tout ce qu’il pouvait pour la rendre aussi lumineuse qu’avant. « D’acco… »
    Andrew venait de s’écrouler. Son enfant venait de s’écrouler, sans raison apparente. Carlton bondit de son fauteuil, les pensées embuées par l’alcool, mais avec l’idée persistante qu’il arrivait quelque chose à son fils. Andrew. Il va mourir. Ne me laisse pas seul. Il le serrait dans ses bras, ne sachant que faire. Pas de réflexe immédiat. Il ne pensa pas à appeler le 911. Une seule chose: Mon fils va mourir.
    Heureusement, la voisine arriva. Elle passait tous les mercredis, pour emmener le petit à la piscine, en même temps que son fils. Ça l’arrangeait: elle avait toujours trouvé cet homme séduisant, allongé dans sa tristesse. Il lui tardait qu’il en sorte, cela faisait tout de même un an.
    Elle entra, donc. Personne ne frappait jamais, ça n’était pas la peine. Et vit le père serrer son enfant dans les bras, confus. « Mon dieu qu’y a-t-il? » Immédiatement, le téléphone. Puis l’hopital. Elle soutenait Carlton, posant une main rassurante sur son bras. Il avait eu un déclic « Si jamais Andrew s’en sors, je ne touche plus jamais à une goutte d’alcool. Je suis un père irresponsable. Je mériterais de mourir. ». « Ne dites pas ça… Il va s’en sortir. »

    L’enfant était sous alimenté. Evidemment. Et il souffrait à cause d’un mauvais coup de soleil. Tout un après midi à arracher des mauvaises herbes, sans casquette. Il était resté une semaine à l’hopital, histoire de reprendre des forces.

    Et Carlton avait tenu parole. Plus d’alcool. Il voyait son fils grandir, et garder sa nature joyeuse. En rentrant, ce soir là, il avait retiré toutes les photos de son épouse. Il fallait qu’il fasse son deuil. S’en sortir. On ne pouvait pas oublier, mais faire semblant, oui.

    Et les années passèrent. Andrew eut son diplôme, et entra à l’université. Il ne vient le voir que les week-end. Mais il semble avoir maigri. Mange beaucoup moins.


  • Famille: Il ne reste à Andrew que son père, Carlton. Il a perdu sa mère très jeune. Un suicide, personne n‘en connaît la raison, et, de toutes manières, c‘est un sujet tabou. Son père est physicien. Il consacre sa vie à la science, maintenant que son fils est en age de se débrouiller seul. Andrew n‘a ni frère ni sœur. Même pas un chien.
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Enzo Pacetti
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Andrew Johnson Empty
MessageSujet: Re: Andrew Johnson   Andrew Johnson EmptyLun 19 Mar - 21:06

Super fiche! J'adore! Je vais prendre le temps de la lire en plein car je n'ai pas le temps! What a Face

Validé, bien sûr!
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Andrew Johnson
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